Vous découvrirez dans cet article 5 idées reçues sur la vie alternative.
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Dans la société actuelle, nous sommes formatés depuis notre plus jeune âge : on va à l'école dès nos 3 ans, il faut faire des études les plus longues possibles pour avoir un bon métier, gagner un salaire plus que correct, ceci afin d'avoir une retraite acceptable (si on a la chance d'en avoir une...)
Entre temps, il faut faire un crédit pour s'acheter la plus belle maison, emprunter à nouveau pour une belle voiture à garer devant le garage de notre belle maison...aux yeux des autres, ce sont des signes de réussite sociale :/
On possède de plus en plus de choses matérielles et tout est fait pour nous faire consommer davantage...mais en avons-nous réellement besoin ou est-ce juste pour combler un manque en tant que personne ?
A 65 ans, on aura passé 62 ans de notre vie à l'école et au travail ! Ce n'est pas rien !
Dans cette vie là, "il est où le bonheur, il est oùùù? ". La grande question est : vivons-nous pour travailler et rembourser des dettes ? au risque d'y laisser sa peau ; ou alors vivons-nous pour s'épanouir en tant qu'individu en choisissant son propre mode de vie sans être formaté et stigmatisé ?
On constate dans le monde professionnel que la devise est toujours de "produire plus et encore plus", mais en parallèle, on constate également que le burn-out, ou dépression, est le nouveau fléau du 21ème siècle ! cqfd
Certains réalisent que ce mode de vie empli de surconsommation n'est pas en adéquation avec leurs envies ou besoins intérieurs. Ceux-là n'hésitent pas à tout plaquer et sauter le pas. Sont-ils pour autant des marginaux ? Tout ça parce qu'ils ne sont pas "dans la norme" ? Découvrons ci-dessous 5 idées reçues sur une vie alternative.
1) Vivre de manière alternative, c'est être asocial(e)
Ce n'est pas parce l'on a choisi un mode de vie alternatif que l'on ne peux pas avoir de relations sociales ! C'est en effet, le préjugé qui ressort le plus souvent...Mais au contraire, il s'avère que vivre de manière alternative va contribuer à retrouver une certaine solidarité entre personnes vivant de cette manière. Une communauté peut se mettre en place basée sur l'échange de services et l'entraide. Attention, j'ai bien parlé d'une communauté d'entraide, et non de secte avec un gourou à sa tête ! lol
Certains vont préférer vivre en autarcie complète mais pas forcément coupés du monde, ils peuvent garder des relations avec des amis, la famille.
2) Vivre de manière alternative, c'est imposer son mode de vie à ses enfants
Au même titre qu'un sédentaire impose sa vie à ses enfants, non ? Faire des études, avoir un bon métier et un bon salaire pour pouvoir emprunter pour acheter une belle maison... métro/boulot/dodo quoi !Un enfant reproduira le mode de vie de ses parents tant que celui-ci lui convient et est en phase avec ses convictions. Le jour où l'enfant sera en âge de faire ses propres choix, libre à lui d'opter pour une vie plus industrialisée et connectée.
3) Vivre de manière alternative, c'est être considéré comme un(e) illuminé(e)
Est-ce être considéré comme un fou de vouloir vivre sa vie comme on l'entend ? Sans être systématiquement stigmatisé ? A l'heure où on nous parle écologie, bio, réchauffement climatique... qui agit le plus dans le respect de ces règles... Ce choix de vie est certes simple mais répond à un besoin pour l'homme de se connecter avec la nature et de l'utiliser sans la détruire ;)4) Vivre de manière alternative, c'est profiter du système
Que ce préjugé est réducteur ! Un minimum vital peut être accordé par les services publics, néanmoins, vivre en autarcie par exemple ne veut pas dire être inactif et faire la sieste toute la journée... bien au contraire.Pour se nourrir, une personne devra cultiver son propre jardin et mangera sa propre récolte (bio qui plus est), elle pourra se doter de chèvres pour son lait et en faire des fromages qu'elle pourra revendre, aller à la pêche pour manger du poisson, couper du bois pour se chauffer...
Ce dont elle aura besoin, il faudra qu'elle le produise elle-même !
5) Vivre de manière alternative, c'est utopique !
Il n'est pas interdit de penser qu'une personne qui a connu le confort et l'abondance matérielle, et qui plaque tout pour se lancer dans l'aventure d'une vie de bien-être intérieur, renonce à ses choix.Comme je l'ai expliqué en début d'article, nous sommes tous formatés, néanmoins, cette décision de changer de vie ne se prend généralement pas à la légère, et rares sont ceux qui reviennent à une vie de surconsommation, de pollution et d'industrialisation.
La décision de vivre cette vie vous appartient, réfléchie et ne doit pas être régie par le "qu'en dira-t-on ?".
La volonté de vivre une vie alternative plus saine n'a rien d'utopique ou d'irréaliste. Cela relève d'une décision propre à chacun de prendre sa vie en main plutôt que de la subir !
Sophie
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